Afficher le sommaire Masquer le sommaire
Les nouvelles règles en matière d’écologie automobile vont transformer le paysage de l’industrie en France. Alors que les seuils de déclenchement du malus CO2 sont sur le point de s’abaisser progressivement, cette réglementation affectera profondément les créneaux de véhicules disponibles pour les consommateurs.
Des seuils de CO2 de plus en plus stricts
D’ici 2024, le seuil de déclenchement du malus écologique passera à 118 g/km de CO2, une diminution par rapport aux 123 g/km fixés en 2023. Chaque année, ce seuil sera réduit de 5 g/km pour atteindre 103 g/km en 2027.
- 113 g/km en 2025
- 108 g/km en 2026
Ce durcissement progresser consécutivement chaque année vise à inciter à l’adoption plus généralisée des technologies plus propres. Pour les conducteurs, cela pourrait signifier un choix réduit parmi les modèles traditionnels, notamment ceux parmi les berlines et SUV, souvent appréciés pour leur polyvalence.
Un malus financier monumental
Pour ajouter au défi, le montant maximal du malus pour les véhicules émettant plus de 192 g/km de CO2 atteindra 70 000 euros dès 2025. Pour perspective, ce tarif maximal engage un désavantage financier extrêmement élevé pour les voitures offrant des performances énergétiques inefficaces.
Des modèles populaires, à travers divers segments, verront leurs prix potentiellement exploser pour les nouveaux acheteurs, ce qui pourrait bouleverser les ventes et modèle économiques des constructeurs traditionnels.
L’impact sur le marché automobile
À l’horizon 2025, environ 53% des véhicules neufs vendus se retrouveront soumis à ce malus écologique, modifiant significativement le comportement d’achat des consommateurs. Autre obstacle de taille : la suppression prévue des exonérations de malus masse et de taxe CO2 annuelle pour les véhicules hybrides. Cette mesure devrait compresser encore davantage l’espace de manœuvre pour les voitures à faible émission qui espéraient chevaucher la vague des technologies vertes.
L’incidence du malus sur la masse des véhicules va aussi être accentuée. Dès 2025, les voitures dépassant les 1 600 kg seront taxées, et cela sera abaissé à 1 500 kg en 2026. Ce changement s’étendra même à certains véhicules électriques, un paradoxe que les législateurs devront résoudre s’ils souhaitent réellement encourager l’électrification massive du parc automobile.
Ce durcissement sera imparablement suivi de barèmes variables du malus CO2, fonctionnant selon des normes d’immatriculation telles que WLTP ou NEDC. Les tranches de taxes ainsi créées varieront de 50 euros à l’imposant tarif maximisé de 70 000 euros.
Nouvelles normes pour une mobilité durable
Cette série de réglementations axées sur la protection de l’environnement influencera également la conception et la commercialisation de nouveaux modèles. Les constructeurs devront redoubler d’ingéniosité et d’innovation tout en allégeant le poids des véhicules tout en maintenant leurs critères esthétiques et de performance.
Signe des temps, la taxe malus s’appliquera à la gamme large de véhicules particuliers. Les véhicules utilitaires tels que les pick-up, avec au moins cinq places assises, ne seront pas exempts, assurant ainsi une transition énergique vers des véhicules moins polluants au quotidien.
- La taxe dépendra des émissions de CO2
- La puissance administrative du véhicule influera aussi
L’ère du changement rapide est bel et bien là, et les constructeurs doivent se préparer à la marée montante des nouvelles régulations, tandis que les consommateurs devront ajuster leurs préférences en conséquence, à la fois pour protéger leur portefeuille et leur planète.