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Alors que l’année 2031 s’annonce comme un tournant majeur dans l’exploration spatiale avec le déorbitage de l’ISS (Station Spatiale Internationale), plusieurs entreprises travaillent d’arrache-pied pour apporter une nouvelle ère de stations spatiales. Les plans sont non seulement ambitieux mais surtout diversifiés, promettant de révolutionner notre façon d’aborder l’espace et ses possibilités.
Vers de nouveaux horizons spatiaux
Face au retrait imminent de l’ISS, une collaboration dynamique entre la NASA et trois entreprises émergentes est en cours. Ces dernières ont pour mission de concevoir des stations spatiales de nouvelle génération, chacune adoptant une approche unique pour redéfinir la vie et le travail en orbite :
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Axiom Space : Visionnaire dans son approche, cette entreprise développe une station spatiale innovante en greffant d’abord des modules à l’ISS. Ces modules doivent ultérieurement se détacher pour former une plateforme en orbite autonome. Le premier module est déjà en cours de préparation pour un lancement en 2026.
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Blue Origin et Sierra Space : Ensemble, ces deux titans de l’industrie œuvrent à la création de l’Orbital Reef, un lieu révolutionnaire qui sera, à partir de 2028, une plateforme polyvalente et dédiée tant à la recherche qu’aux voyages spatiaux.
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Voyager, Nanoracks et Lockheed Martin : Baptisé Starlab, leur projet de station commerciale associera un module principal gonflable et un espace dédié baptisé ‘parc scientifique’. Le tout est planifié pour 2028.
En parallèle, Northrop Grumman se démarque avec sa station à trois modules, mettant l’accent sur les recherches en microgravité, le tourisme spatial et la fabrication en orbite. L’ambitieuse station est promise pour fin 2028.
Les ambitions spatiales mondiales
D’autres nations ne sont pas en reste et collaborent aussi pour cette nouvelle destinée spatiale :
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La Chine : Avec la station Tiangong, composée de trois modules et une durée de vie prévue d’au moins dix ans, elle continue d’affirmer sa position comme puissance spatiale.
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L’Inde : À travers l’ISRO, elle planifie une station pour des séjours de courte durée allant de 15 à 20 jours, prévue pour les années 2030.
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Airbus : Toujours sans client, la société européenne développe le projet LOOP, un module commercial mono-format encore plein de mystère.
- Vast : Attendant avec impatience la fin 2025, cette entreprise proposera une station spatiale aux habitats uniques pour le tourisme et la fabrication spatiale.
Au-delà de ces projets innovants en orbite terrestre, la NASA, épaulée par ses partenaires internationaux, se concentre sur Gateway, une station lunaire accueillante dont le premier module devrait émerger fin 2025. Véritable pont entre la Terre et la Lune, elle ouvrira de nouvelles perspectives pour les missions lunaires futures.
Les implications géopolitiques dans l’espace
La course à l’espace ne se limite pas seulement à la technologie, mais elle se joue aussi sur une scène géopolitique complexe. La Russie a annoncé son retrait de l’ISS dès 2024 pour se consacrer pleinement à la Russian Orbital Service Station (ROSS). Ce départ marque une reconfiguration stratégique majeure avec une série de lancements planifiés entre 2025 et 2035.
La compétition, amicale ou féroce, entre ces centaines de projets n’est qu’un avant-goût de ce qui est à venir. Chaque acteur, déterminé à marquer son territoire dans l’immensité de l’espace, entame littéralement une nouvelle révolution industrielle en orbite. C’est au travers de ces stations de nouvelle génération que l’humanité pourrait se permettre de nouvelles ambitions spatiales qui paraissaient utopiques il y a peu.
À l’aube de 2024, l’espace est peut-être bien le dernier terrain de conquête, mais aussi le prochain espace de collaboration internationale significative et durable. Les stations spatiales pronostiquées d’ici la fin de la décennie incarnent l’avenir possible où science, aventure et business convergent pour écrire de nouveaux chapitres fantastiques dans notre compréhension de l’univers.
