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Le projet visionnaire d’Elon Musk, SpaceX, se prépare à lancer le vol 9 de Starship, marquant ainsi une progression notable dans le développement de son ambitieux programme spatial. Planifié pour le 26 mai 2025, à 23:30 UTC, le vol est néanmoins soumis à quelques vérifications finales et à l’approbation nécessaire des autorités compétentes.
Booster 14 : une première réutilisation significative
L’un des aspects les plus attendus de cette mission est la réutilisation du booster Super Heavy, nommé Booster 14. Ce mastodonte de technologie spatiale n’est pas un novice puisqu’il a déjà propulsé le vol 7, et c’est avec 29 de ses 33 moteurs Raptor que le booster décollera à nouveau. Cette réutilisation répond aux enjeux économiques et écologiques mis en avant par SpaceX.
Les objectifs de cette mission sont nombreux et exigeants :
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Faire recouper les résultats antérieurs et aboutir au succès de la coupure du moteur de l’étage supérieur.
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Entreprendre la première rentrée atmosphérique avec un Starship Block 2, intégrant des modifications notables telles que des flaps améliorés.
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Tester un système de goupille de débarquement à des fins d’expérimentation pour la récupération assistée par Mechazilla.
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Achever cette mission en amerrissant de façon contrôlée, une étape clé qui remplace les tentatives antérieures de capture en vol du booster.
Préparatifs au sol et gestion des risques
Pour assurer le succès de cette mission audacieuse, plusieurs infrastructures sur terre ont été améliorées. Le système de déluge d’eau du pas de tir a été renforcé, un signal clair que SpaceX accorde une attention méticuleuse aux détails techniques. Parallèlement, des mesures de sécurité ont été mises en place pour éviter des événements passés où des débris incandescents ont survolé des zones habitées, occasionnant des retards pour plusieurs vols commerciaux. Désormais, des zones tampons nouvellement élargies grâce à un NOTAM actif à partir du 13 mai 2025 marquent un changement de stratégie pour réduire les risques.
https://www.youtube.com/watch?v=43xUXXIffMc
De la validation des matériels à la renaissance d’une confiance
Dans un contexte où chaque vol est disséqué par des analystes, des investisseurs et des agences comme la NASA, il est impératif que cette mission confirme la fiabilité des mises à jour matérialisées sur le Starship Block 2. Les ingénieurs chercheront non seulement à démontrer la réutilisation des composants, mais aussi à rallumer les moteurs en orbite, à libérer des charges utiles simulées et à réaliser une rentrée et un atterrissage contrôlés à l’océan.
Ce vol représente un pivot crucial pour SpaceX, car il entend propager la crédibilité nécessaire pour les expéditions futures vers la Lune, Mars, et d’autres ambitions visées pour l’humaine étoile. Plus que jamais, ce vol 9 se veut être un liant de confiance qui pourrait cimenter un partenariat fort avec la NASA, libérant ainsi le financement crucial des missions plus complexes à venir.
Incidents antérieurs : une leçon apprise
Les précédentes tentatives, notamment les vols 7 et 8, se sont soldées par des explosions dommageables de l’étage supérieur, avec leurs débris s’éparpillant au-dessus des régions peuplées. Ces déconvenues ont engendré des diversions de vols et des décalages pour les aéroports avoisinants, impactant directement le calendrier de lancements.
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Chaque obstacle rencontré a permis à SpaceX d’apprendre des erreurs et de dialoguer activement avec les acteurs concernés pour un partage d’expérience.
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L’augmentation des mesures préventives participe désormais d’une gestion plus poussée des aléas, atténuant les impacts négatifs et favorisant une progression continue.
SpaceX continue donc à franchir les étapes éliminatoires qui permettront au Starship de réaliser ses desseins de voyages interplanétaires, tout en espérant que cette neuvième tentative soit celle de la consécration. Les yeux du secteur aérospatial sont rivés sur ce lancement qui s’avère être bien plus qu’une simple mission : c’est un jalon dans l’histoire.
