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Avec un lancement tonitruant, Final Destination: Bloodlines a marqué les esprits en franchissant la barre des 100 millions de dollars lors de son premier week-end d’exploitation. Une performance éclatante pour cette franchise qui n’avait pas vu l’ombre d’un nouvel opus depuis 2011 avec son cinquième volet. Mais ce retour en scène ne s’est pas fait dans la discrétion. La saga, savamment cuisinée pour une nouvelle génération de fans, a ravivé la flamme d’une série née il y a deux décennies.
Un retour des enfers réussi
Ce nouveau chapitre de Final Destination a redéfini les attentes avec une répartition équilibrée des recettes, puisque 51 millions de dollars ont été récoltés aux États-Unis et au Canada, avec un écho similaire à l’international totalisant également 51 millions de dollars. C’est une performance qui dépasse de loin celle de The Final Destination de 2009, qui tenait le précédent record avec 186 millions de dollars réalisés lors de son week-end de lancement.
- Avec 102 millions de dollars dès sa sortie, ce nouvel opus est en passe de devenir le plus lucratif de toute la série.
- Grande première depuis Final Destination 5, ce retour était attendu de pied ferme par les amateurs du genre horrifique.
L’accueil critique est également éloquent. IGN, une référence dans l’analyse cinématographique, lui a attribué une note flatteuse de 8/10. Les amateurs du frisson absurde ont été servis par cette œuvre qui transforme les machinations de la Mort en comédie de l’horreur tout en conservant une perspective originale.
La critique accueille le retour à bras ouverts
La reconnaissance ne s’arrête pas à IGN. Le film a reçu des acclamations presque unanimes. Sur Rotten Tomatoes, un agrégateur influent, il affiche un impressionnant 93% de satisfaction chez les critiques et un score tout aussi admirable de 89% du côté des spectateurs. Ce consensus autour de Final Destination: Bloodlines témoigne de la subtilité avec laquelle le mythe originel a été revisité, tout en apportant une dose rafraîchissante de modernité et de second degré.
Quant à CinemaScore, il a attribué un B+ à cette nouvelle itération, un gage de qualité dans l’univers du divertissement cinématographique, même si cela continue de diviser ceux qui entretiennent une passion dévorante pour cette franchise à rebondissements. Cette popularité montre que l’essence de Final Destination conserve la capacité d’attirer de nouveaux amateurs tout en satisfaisant les fans historiques.
Sur les traces des grosses productions
Dans un box-office très concurrentiel, Bloodlines s’est taillé une place de choix aux côtés de Thunderbolts et Sinners, qui ont eux aussi fait forte impression par leurs recettes au box-office mondial. De plus, A Minecraft Movie, avec ses 928,6 millions de dollars, court inexorablement vers le milliard, une performance qui, bien que spectaculaire, n’éclipse nullement l’impact robuste du dernier Final Destination.
Cette résurgence de la franchise crée un précédent pour d’autres suites potentielles de films cultes stagnants depuis longtemps. Elle reflète aussi comment le marché de l’horreur comique détient encore une capacité d’attraction phénoménale, soutenue par une écriture soignée et une compréhension profonde de ce que signifie divertir un public avide de sensations fortes.
Dans cette industrie dynamique où chaque week-end dévoile de nouvelles surprises, Final Destination: Bloodlines a prouvé qu’au-delà d’effrayer jusqu’à leur âme, ces films pouvaient aussi éblouir les écrans avec succès. Derrière ces visages pétrifiés à travers l’écran se cachent des acteurs et une équipe qui ont su écrire un nouveau chapitre dans les annales de l’horreur cinématographique. À chaque renversement inattendu et chaque rire nerveux, le retour de cette saga a transcendé de simples statistiques pour devenir une œuvre phénoménale de notre temps.
